CAP21/LRC prend connaissance avec regret des mesures annoncées sous la pression de la FNSEA qui ne résolvent rien sur le fond, ainsi que le considère l’immense majorité des agriculteurs. C’est en réalité le modèle agricole qui doit être repensé, mais l’agriculture industrielle qui souffre du fait du schéma du toujours moins pour toujours plus et de sa dépendance au capital (représentée par Xavier Beulin) s’y oppose et conduit inéluctablement à la disparition programmée de toutes les petites et moyennes structures et probablement à de grandes crises alimentaires voire de famine en cas de situation de crises majeures ou catastrophe.
Cette politique est tragique car elle sépare le monde agricole de l’immense majorité des consommateurs et ne satisfait à court terme que quelques très grandes exploitations.
Il est plus que temps d’aider nos agriculteurs à pouvoir vivre de leur travail et investir dans une agriculture qui rapproche le producteur du consommateur. Agriculture à faibles intrants et agriculture de qualité permise par nos terroirs, le savoir-faire de nos agriculteurs et la demande des consommateurs.
A l’aube de la COP21, rappelons que le secteur agricole est un émetteur de gaz en effet, mais en même temps une victime et une solution des problèmes climatiques. Ces mesures ne sont pas à la hauteur de l’enjeu.
Les intrants ont le même effet sur le portefeuille des agriculteurs que sur la qualité de la terre ou la santé des consommateurs, c’est à dire qu’ils induisent un appauvrissement à moyen terme. Il est à ce sujet intéressant de rapporter que nombre des nouvelles maladies qui se développent actuellement sont probablement liées à l’appauvrissement de la terre. Peut être qu’un jour il faudra enrichir la terre en oligo-éléments et vitamines !