Dans le contexte des lois sécuritaires actuellement en discussion et que le président de la République compte proposer au parlement pour éventuellement aboutir à une réforme constitutionnelle, il apparait légitime de faire une mise en perspective du jugement condamnant les Goodyear à la prison ferme et l’application de la loi sur la sécurité intérieure votée le 18 mars 2003 alors que Nicolas Sarkozy était ministre de l’intérieur.
Cette affaire nous montre comment l’application de textes "sécuritaires" peut aboutir à la privation de la liberté constitutionnelle de travailler comme le garantissent les droits de l’homme et du citoyen.
Il apparait indispensable de considérer que la condamnation des Goodyear est à interpréter comme un des premiers signes des conséquences des lois sécuritaires votées de façon continue depuis maintenant plus de dix ans.