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Faut il boire l’eau de Talence ? surtout dans les quartier Nord

samedi 12 mars 2016, par CAP21 Aquitaine

L’ARS Aquitaine a publié la synthèse des mesures de la qualité de l’eau sur Talence pour l’année 2014.

A première vue tout serait parfait. L’avis sanitaire global indique :
BACTERIOLOGIE : 100% des échantillons analysés lors du contrôle sanitaire ont révélé une eau conforme aux limites de qualité.
PHYSICO-CHIMIE : 99,3% des échantillons analysés lors du contrôle sanitaire ont révélé une eau conforme aux limites de qualité. La non-conformité est liée à une valeur de turbidité élevée non confirmée. Il a été enregistré une valeur moyenne d’aluminium de 28 μg/L à la station de Béquet pour une référence de qualité fixée à 200 μg/L.

en regardant de plus près la rubrique relative aux pesticides on ne peut que s’interroger :
Tous les échantillons se sont révélés conformes à la limite de qualité réglementaire pour les molécules recherchées avec des valeurs inférieures au seuil de détection analytique à l’exception du secteur alimenté par la station de Verthamon (rue du 14 juillet) où des traces de pesticides ont été détectées, cette eau est diluée sur le réseau.

Talence est une commune universitaire et une grande partie de la population connait et comprend les lois de la diffusion. On ne peut donc que s’inquiéter sur les propos rassurants délivrés par l’ARS. Dans la pratique cela dit simplement que les riverains de la station du forage de Verthamon sont exposés à une eau qui contient des pesticides.

Ces résultats pointent du doigt les difficultés qui peuvent être rencontrées en ce qui concerne la cohabitation entre activité viticole et concentration urbaine. Est il légitime de continuer à puiser l’eau dans des zones d’activité agricole ? Faut il fermer le forage de Verthamon ? Faut il limiter l’implantation de nouvelles populations à proximité de verthamon ? que penser alors de l’urbanisation de cette zone sous le vent des pesticides utilisés pour les vignobles du Haut Brion ?

Y verra-t-on une plus grande prévalence des cancers commecela a été le cas à l’école de Preignac ?

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