Macron, El Komri posent comme principe que la crise économique est liée à une trop grande rigidité du travail et qu’il faut libérer le travail en supprimant toutes les réglementations.
Malheureusement, ils oublient qu’une des principales causes de la crise est essentiellement en rapport avec un défaut d’investissement des ménages et des société financières.
On peut alors rechercher les causes à ce défaut d’investissement. Qu’en est il ? Le moral des ménages est en berne ? Pas si sur.
Une autre approche peut aussi se poser la question du processus d’investissement. Qui dit investissement dit souvent emprunt, prêt et bien naurellement garanties et assurance du prêt. Et bien la le bât blesse. La plupart des assurances liées à des financements bancaires ne garantissent les prêts que jusqu’à la retraite ou au plus au 70ème anniversaire...
En pratique : on ne peut plus emprunter en dehors de crédits à la consommation passé l’âge de 55 ans.
La pyramide des âges étant ce qu’elle est on se rend compte que chaque année la population à même d’investir se réduit comme peau de chagrin !
Si l’on pousse la logique jusqu’au bout, les lois Macron et El Komri sont des lois à courte vue. En effet, les banques ne prêtent pas aux plus jeunes car ils sont généralement insolvables et n’ont pas de stabilité professionnelle. Plus que d’aggraver l’instabilité il faudrait peut être rechercher des solutions en essayant de stabiliser l’emploi et ainsi de donner des capacité d’investissement aux plus jeunes !