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Présidentielles 2017 : Le règne de Big Brother ?

vendredi 17 février 2017, par CAP21 Aquitaine

Les affaires qui sortent dans le contexte des présidentielles amènent à beaucoup d’interrogation tant elles présentent de similitudes avec celles précédent le Brexit ou l’élection de Trump aux Etats-Unis.

Les affaires concernant Fillon, Macron voire les résultats du vote d’EELV interrogent le citoyen.

Le plus intéressant est le vote concernant le ralliement de Yannick Jadot au candidat du PS. Europe Ecologie affichait au mois de mai 2016 6000 adhérents. Le Monde titre "EELV : les militants votent à 89 % pour une « recherche de convergences » avec Hamon et Mélenchon". Le nombre de votants à la primaire était de 17 077 et le scrutin en faveur du rapprochement dénombrait 10 155 votants. Le nombre de votant est dans un cas de trois fois supérieur au nombre d’adhérents dans l’autre de deux fois. Sachant que dans la réalité le nombre actuel d’adhérents militants d’EELV doit être plus proche de 3000 que de 6000 on est amené à s’interroger sur la légitimité de ce vote. Ce d’autant plus que lorsque l’on parle avec des militants (des vrais, qui vont tracter sur les marchés et coller les affiches) on se rend compte qu’ils sont opposés à ce rapprochement. Le vote traduit alors un mouvement d’opinion dans un monde virtuel déconnecté des réalités du terrain.

Dans le cadre des affaires concernant Fillon et Macron on assiste à une intrusion massive d’une sphère adminitrativo-juridico-communicante dans la vie privée. Cela de façon similaire à celle que vivent les individus dans la vie quotidienne. Il semble donc légitime de considérer que ces affaires portées "par la société civile" ne sont probablement que des manupulations.

On ne peut par ailleurs que s’intéresser qu’à la différence de traitement qu’il y a entre la manière dont les médias livrent à la vindicte populaire des affaires similaires concernant la rémunération des "attachés" parlementaires. Dans le cas de François Fillon, il lui est demandé de se retirer bien qu’il n’y ait même pas de mise en examen .Dans le cas de Marine LePen personne ne conteste sa candidature alors que le parlement Européen ait d’ores et déjà mis en place une procédure de recouvrement des sommes détournées.

Il apparait alors fondamental pour le citoyen de développer son esprit critique. Notamment vis à vis de toutes les informations portées par l’environnement de la communication "temps réel" liée au BigBrotherde la toile !

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