mardi 23 mai 2017

Observatoire Citoyen de Renouveau Démocratique


«A force de sacrifier l'essentiel pour l'urgent,on finit par oublier l'urgence de l'essentiel»
Ceux qui suivent nos propositions et travaux comprendront pourquoi nous empruntons à E. MORIN, pour expliquer notre implication dans le lancement de l'Observatoire Républicain dédié à l'urgence qu'il y a à régénérer notre démocratie.
Cela passe par la constitution d'une Assemblée Nationale Citoyenne.
Une Assemblée affranchie des partis et des mouvements,et des accommodements de comités d'investiture.
Le Citoyen peut voter pour un citoyen qui lui ressemble
A suivre.


POUR UN OBSERVATOIRE CITOYEN DU RENOUVEAU DEMOCRATIQUE !  


« Aléa Jacta Est », les dés sont jetés, ou « Ite Missa Est », la messe est dite, à ces deux assertions, préférons une autre porteuse d’espoirs, « SIMUL et SINGULIS », Ensemble tout en étant soi-même, d’une brulante actualité au moment où la France s’est donnée un Président de la République, porté au premier tour par l’adhésion de moins d’un cinquième du corps électoral en tenant compte des abstentions et votes blancs ou nuls !  
La France ne peut plus se complaire dans le déni de cette réalité. Elle ne peut plus nier les évidences, et casser les thermomètres, qui lui indiquent que sa dette est inquiétante, que son déficit budgétaire lasse les patiences, que sa dépenses publique ne correspond pas au service rendu, que sa balance commerciale penche du mauvais côté et qu’enfin et peut être surtout que son modèle social conçu a un autre siècle craque, en matière en santé ,de retraite et d’emploi notamment. 

Ensemble tout en étant soi-même c’est bien de cela dont il s’agit et il faut espérer que le Président de la République, aura à cœur de graver le précepte dans le bois de son bureau. Pour avoir eu le privilège de suivre de très près les précédentes campagnes, et notamment celle de 2012, il est permis de se méfier des promesses et des engagements, non suivis. S’agissant en particulier de 2012, nombre de soutiens, étaient fondés, sur une meilleure prise en compte de la « conscience de la terre », sur une plus grande place de la société civile, sur une moralisation de la démocratie par un cantonnement du poids partisan. Je vous laisse apprécier le bilan ! A cet égard le nouveau Garde des Sceaux en, charge de porter la future loi de moralisation de la vie publique ne parait pas être la personnalité la mieux placée pour une si noble mission. Autant de constats qui conduisent de  à promouvoir un Observatoire Citoyen du Renouveau Démocratique  suite logique de l’appel lancé par des personnalités de toutes sensibilités. 

Ce vendredi, les candidatures aux législatives ont été déposées. Beaucoup ayant joué le jeu de la régénération citoyenne, sont frustrés, ou s’estiment floués. D’autres avaient cru comprendre que leur soutien affiché au Président élu, autorisait une petite considération et l’absence de candidature opposée dans leur circonscription. Là aussi ils sont nombreux à déchanter. Ici et là des candidatures dissidentes ont émergé.  

Ces quelques menues déceptions doivent avoir au moins un mérite, convaincre le plus grand nombre que les 11 et 18 juin prochains ce n’est pas une majorité présidentielle mais une majorité citoyenne qu’il faut donner au pays. Il est temps de mettre un terme définitif aux marchandages et petits accommodements. Le citoyen doit se convaincre que cela est possible par la simple utilisation pertinente de son bulletin de vote. Il suffit pour cela dans chaque circonscription d’identifier le candidat ou la candidate, libre, issu du terrain qui se propose simplement d’être le mandataire et la vigie du collectif pour que les mesures indispensables soient initiées sans se préoccuper des sectarismes et des corporatismes frileux .C’est dans cet esprit que LIBR’ACTEURS va soutenir quelques candidats libres, ici ou là. 

Cette démarche est essentielle, nous l’avons déjà souligné, elle ne parait pas prioritaire ni urgente et pourtant ! Les citoyens engagés dans des initiatives sociales, tous ceux et celles qui imaginent et qui créent, doivent être reconnus et repérés, et incités par le groupe, en proximité, à soumettre une candidature de nature à être pour un temps mandataire d’une démocratie associative et gestionnaire fondée sur la proximité territoriale. 

2 commentaires:

  1. Il y a beaucoup à dire sur le fonctionnement de nos institutions et les pratiques de nos élus et à la veille d’élections législatives déterminantes pour l’avenir, il est plus que regrettable que le président HOLLANDE n’ait pas donné suite à son engagement n°48 « introduire une part de proportionnelle pour les élections législatives de 2017 ». Cette mesure ne résolvait pas tous les problèmes, mais permettait la formation d’une coalition comme ça se pratique chez de nombreux voisins européens et non le rêve à peine voilé de reproduire le énième parti majoritaire, bras armé d’un gouvernement et d’un président omnipotent.

    Au-delà des personnes et d’un processus de désignation des candidats particulièrement opaque et peu rigoureux, au-delà du népotisme habituel qui a permis de voir débarquer dans un gouvernement des personnes dont le seul mérite est la proximité avec un chef de parti alors que d’autres qui ont arpenté dans tous les sens le territoire national se voient remerciées d’une étrange manière, au-delà de la personnalité d'un ministre chargé de la mise en œuvre d’une loi de moralisation qui n'a jamais fait la preuve qu'il est un grand démocrate, il se pose un problème plus grave. Le citoyen va-t-il prendre son destin en main et décider de ce qui est bon pour lui selon un principe simple, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ? Le citoyen aura-t-il enfin des représentants qui le représentent et considèrent que « le contrat avec la nation » est moralement un mandat impératif ? Autant de questions qui, ajoutées à d’autres qu’il serait trop long d’exposer, doivent trouver réponse. Les 11 et 18 juin, les Français n’ont entre leurs mains qu’une partie de la décision parce que les institutions sont telles qu’elles les obligent, pour tous les électeurs qui ne se reconnaissent pas dans le projet présidentiel, à faire des choix par défaut, ce qui n’est pas le meilleur signal pour « moraliser et responsabiliser la vie politique » comme l’a souvent répété le président MACRON.

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  2. Avec votre copain BAYROU......du temps ou CAP21 a fondé le MODEM, vous avez du pain sur la planche. Vous comme votre amie Madame LEPAGE connaissez bien l'individu. Vous feriez bien de reprendre votre liberté de ton et de propositions.

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