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Amok crise identitaire dichotomie besoin de récompense dopamine perturbateurs endocriniens

lundi 1er août 2016, par CAP21 Aquitaine

l’AMOK, comportement meutrier correspond a un accès de violence meurtrière. Ce type de comportement suicidaire accompagné de pulsion d’homicide apparaît socialement déterminé dans un contexte de frustration, d’humiliation et d’échec.

La pulsion suicidaire s’intègre dans le tableau dépressif, la violence meutrière dans un tableau défensif. Ces comportements reposent sur un substratum neurochimique mettant en jeu des neuro-médiateurs comme la dopamine, la sérotonine.

Comprendre que les comportements d’horreur auxquels nous sommes exposés peuvent dépendre de facteurs neuro-pharmacologiques qui eux-mêmes peuvent dépendre de facteurs nutritionnels ou alimentaires

La revue "ça m’intéresse" publiait en 2004 un numéro intitulé "après 20 ans notre cerveau évolue encore". Y étaient relaté notamment un article relatif aux relations alimentation - violence - délinquance qui faisait référence à une expérience menée dans un centre britannique pour jeunes délinquants, confirme le rôle de l’alimentation un apport quotidien de vitamines, minéraux et acides gras oméga 3 fait baisser le nombre de délits graves et violents. Sur un autre plan étaient discutées le caractère aléatoire des mesures de prévention des crimes : "Pour prévenir un crime par an, il faudrait enfermer six personnes..."

Pour aller un peu plus loin, on ne peut que s’interroger sur l’importance des phénomènes de violence de type AMOK qui touchent de jeunes hommes sur l’ensemble de la planète, indépendamment des récupérations islamistes. Leur origine apparaît de façon implicite mondialisée. La connaissance du rôle des facteurs neuro-pharmacologiques pose la question d’une éventuelle imputabilité de facteurs environnementaux liés notamment à la malbouffe ou aux perturbateurs endocriniens.

Cette hypothèse qui peut paraître à première vue très éloignée des visions actuelles imputant la responsabilité des attentats à l’extèmisme islamiste fait l’objet d’études scientifiques depuis plusieurs années.

Il apparaît assez clairement que les réponses de type "tout répressif" ou "état policier" ne permettent pas de régler ce qui peut être en rapport avec une origine environnementale.

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