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COVID : Sacrifier les enfants pour sauver les grands parents ?

jeudi 30 avril 2020, par CAP21 Aquitaine

Cette pandémie pose une question redoutable à la lecture des données publiées dans le Lancet.

Il apparait de façon très claire que, tous sexes confondus, l’âge moyen des personnes contaminées est de 56 ans, que celui des personnes survivant est de 52 ans et celui des personnes décédées est de 69 ans. Que la maladie concerne des personnes présentant des comorbidités à type de diabète, hypertension, accidents cardio-vasculaires ainsi que des antécédents obstructifs pulmonaires.

Les décisions politiques prises pour éviter "l’effondrement du système hospitalier" ont effondré le pays et induit le développement d’une psychose collective concernant cette maladie. Le choix du traitement fait par le confinement a pour effet d’empêcher l’exposition des plus jeunes pour protéger les plus vieux. Cette exposition nécessaire au développement de leur immunité par rapport au futur (une troisième épidémie au COVID est à fortement prévoir) ne se fera pas. Cette absence d’immunité induit un risque majeur pour le cas ou cette troisième épidémie serait caractérisée par des conséquences médicales plus grave. Le rôle de l’immunité croisée qui peut se développer suite à l’exposition aux agents infectieux pour lesquels il n’y a pas ou peu de forme pathologique grave a une probabilité de ne pas se faire des suites du confinement.

Il n’est pas certain que les conseils scientifiques aient pris en compte cette dimension vis à vis des générations futures dans leurs orientations auprès du gouvernement. Les pédiatres ont un point de vue plus raisonnable et précisent que le port du masque n’est ni nécessaire, ni souhaitable, ni raisonnable. et que le port de masque pour les adolescents ainsi que pour les adultes en charge d’enfants peut être envisagé (ce qui n’est en aucune façon une nécessité ni une obligation).

La crise économique qui se développe va aussi hypothéquer l’éducation des générations futures. De même l’usage immodéré de substances biocides expose les plus jeunes à des risques avérés en rapport avec les perturbateurs endocriniens contenus dans ces produits.

La question de la pertinence politiques du choix du confinement est posée. L’alternative ayant été de mettre en place des actions de prévention sélective vis à vis des populations à risque, notamment dans la prise en charge médicale (prévention active) initiale.

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